Vive la vie

A ma plus belle enfance
Je rêvais déjà d'apocalypse
Je rêvais de délivrance
Au bord du précipice, au bout de la corde
A ceux qui croyaient que l'amour ne pouvait plus être déchiré
A ceux qui pensaient que la flamme aller faire crier leur être
J'irais saluer sur leur cadavre
Le poignard qui a été planté dans l'âme

A cet avenir là-bas qui s'éteint
Mais qui brule plus que cette humanité
Aveuglé par la vague qui s'écrase au loin
Mais oui c'est le pêcheur qui joue à violer
L'esprit de l'enfant toujours en nous
Sur la tombe de votre pitié j'irais cracher mon mépris
Sur la tète de votre injustice j'irais crever cet espoir
Ou peut-être enterrer mon âme
Quand on a que le cœur qui veut en finir



Au gré de nos larmes on tombe, on ne se relève pas
Tout devient imposé mais plus rien n'est proposé
Un peu de fraternité de liberté et de la triste égalité
On est tous un peu perdu alors pourquoi en aider que certain ?

Quitter cette simple dépression et cette tragique conscience



Il est temps que cette isolante adolescence sorte de son coma
Je recherche l'utopie l'anarchie pour ces siècles futurs
C'est le commencement de la réalité

J'ai soudain une envie de sang au bord de mes lèvres
Vous remplir la gorge de feu puis jouir comme un damné
Est-ce de l'ironie ?

«Tu es trop jeune, tu ne peux comprendre la vie»
Que dirai-je de vous, vous êtes juste con et vieux
Aveuglé par l'égoïsme de votre pathétique existence



A l'appel des naufragés qui s'écorchent sur le récif
Eclairés pas les simples braises de ce phare
Simple comme l'envie qui me tient à vous dire pitié
L'esprit est ailleurs mais le corps brule.

Signé Kalach91